L’atelier est un laboratoire.
Il peut devenir une forêt, une rue, un chapiteau.
Parfois, il y a des murs autour.
Il y a toujours des fenêtres.
L’atelier n’est pas une bulle.
Il s’inscrit dans le paysage, dans les heures.
L’atelier est nécessaire.
A l’intérieur, il y a des chaises, des caisses à outils,
une circulation, des protocoles, un dispositif, une méthode.
Parfois, tout fout le camp.
La température varie selon l’expérience.
L’humidité est plus forte en Belgique qu’ailleurs – mais l’atelier reste mobile.
La pression de l’environnement est nulle – faire, défaire, refaire.
Les variations de tensions sont régulières – bataille, orchestre, oeuvre.
La poussière est incontrôlée.
L’improvisation totale.
Le comportement de la lumière traversant l’air varie et influence les résultats.
Mais peu importe
puisqu’ici,
l’expérience triomphe sur le résultat.